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Apprenez à Rouler

Tous les secrets pour réussir l'examen du permis de conduire Avant d'envisager l'examen du permis B, mieux vaut être informé sur certains détails : attitude à adopter dans certaines circonstances, petits "trucs" à ne surtout pas oublier...

Le frein moteur

Le frein moteur reste une notion mal comprise par de nombreux conducteurs et il n’est pas rare que quelques doutes subsistent quant à son utilisation. Il n’y a pourtant rien de sorcier en ce qui concerne ce bon vieux compagnon de route. Apprenez à le connaître, il se révélera être un auxiliaire aussi vaillant qu’indispensable. Principes et définition Pour bien comprendre le frein moteur, il faut se pencher sur deux phénomènes résumés ici très schématiquement : Premier phénomène : En situation d’accélération, c’est le moteur qui entraîne les roues. Schématiquement, plus on appuie sur la pédale d’accélérateur, plus on libère la puissance du moteur qui est transmise sous la forme d’une rotation de plus en plus rapide des roues du véhicule. Second phénomène opposé et définition : Sans action particulière du conducteur (pas de débrayage ni d’accélération), les roues du véhicules entraînent le moteur qui offre une résistance naturelle à leur rotation et qui contribue donc au ralentissement du véhicule. Cette résistance, c’est le frein moteur. Aucun carburant n’est délivré au moteur qui continue de tourner par la force des roues (qui agissent sur les pignons de la boîte de vitesse, et donc sur le moteur qui lui est relié). Déductions Le cas des « roues libres » : l’absence de frein moteur A partir des deux phénomènes précédents, on peut déduire qu’il faut que les roues soient reliées au moteur pour que celui-ci puisse faire résistance, autrement dit : le frein moteur est inexistant lorsque l’on appuie sur la pédale d’embrayage. En effet, le fait de débrayer (cf. le point sur la pédale d’embrayage) entraîne la perte de transmission entre le moteur et la boîte de vitesse, donc entre le moteur et les roues. Si le moteur n’est plus relié aux roues, il ne peut plus exercer de résistance sur le véhicule qui est dit « en roues libres ». Le rôle de la boîte de vitesse La force de résistance du moteur dépend du rapport de vitesse utilisé : plus le rapport de vitesse utilisé est petit (en première vitesse par exemple) plus le frein moteur est puissant. Inversement, plus le rapport de vitesse utilisé est grand, moins le frein moteur est efficace. En effet, plus la vitesse utilisée est courte, plus le moteur tourne vite et plus il oppose une résistance. La relation entre rapport de vitesse et force du frein moteur est donc inversement proportionnelle. Utilisation du frein moteur Commençons par une rapide synthèse de ce qui a été mis en avant précédemment, je tiens à ne laisser personne sur le bord de la route : 1. Le frein moteur correspond à la résistance du moteur qui est entraîné par les roues. 2. Il ne fait effet que si une vitesse est active (pas de point mort) et et que les pédales d’accélération et d’embrayage sont totalement relâchées. 3. Le fait d’embrayer annule totalement le frein moteur : c’est le cas des « roues libres ». 4. Plus la vitesse est petite, plus la force du frein moteur est important. Un acteur incontournable Bien que l’on nous apprenne à diriger notre attention vers ses effets dans un nombre limité de situations, le frein moteur est omniprésent à chaque moment de votre conduite. Songez au ralentissement qui s’opère naturellement au moment où vous relevez la pédale d’embrayage après un rétrogradage, à la sensation de tirer une ancre de deux tonnes qui vous cloue au sol lorsque vous cherchez une place dans un parking en première vitesse, ou bien à l’impression de glisser sur l’autoroute qui se déroule sous vos pneus branchés en cinquième vitesse, etc. ; le frein moteur, lorsqu’il est bien utilisé, vous facilite la vie. Il faut prendre le temps de le comprendre pour qu’il devienne votre meilleur allié. Pour cela, pas de recette magique mais deux grandes règles : 1. Adapter son rapport de vitesse à son allure afin que la puissance du frein moteur soit adaptée à vos besoins. Les moniteurs donnent souvent le barème suivant pour aider les débutants à passer les vitesses ou à rétrograder au bon moment : ○ 0 km/h < vitesse < 20 km/h = première vitesse. ○ 20 km/h
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